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LE RASSEMBLEMENT P24 de 2014 à St. Nazaire

 

Notre rassemblement P24 de Saint-Nazaire 2014 distillé par Pierre Collin et Bernard Renson
a pour thème
 : Le contraste: La puissance, Nature & Romantisme, Des Forges de Vulcain à la Douce Quiétude

Mardi 3 juin 20 heures. Repas de retrouvailles pour 48 d’entre-nous à l’hôtel AQUILON de Saint Nazaire

Mercredi 4 Juin 9 heures: Direction le pont de Saint-Nazaire. Nous pouvons observer, par un panoramique grandiose, l’immensité de la visite préparée et organisée par Pierre Collin & Bernard Renson pour cette journée non stop ;

 10 Heures plongeons ! Les portes de l’Escal’ Atlantique s’ouvrent. Nous sommes invités à faire une croisière. Comment ? En nous déplaçant dans un musée évoquant (grandeur nature) un transatlantique. Lequel ? Le Normandie par exemple ! On y voit sa naissance sur les chantiers de Penhoet à St Nazaire (la C.G.T. passe commande du navire pour 700 millions de francs le 29 octobre 1930. L’appétit de cet ogre est de 900 tonnes de mazout par jour, soit près de 2 tonnes toutes les 3 minutes. Ô mon Dieu, au prix du brut il faut un immense coffre fort.

Après avoir déambulé à travers tant de luxe et de beauté, chambres, salles à manger, de réceptions etc. Il n’est pas étonnant que toutes ces œuvres d’art restent aujourd’hui un des plus beaux symboles de la culture de la France. Bravo ! Pour cette génération. J’en perçois les notes de la Marseillaise . Nota : Fin 1941, le Normandie est réquisitionné par les U.S.A Il est renommé USS La Fayette hommage à l’aide apportée aux EU.

Holà ! Je commence à avoir l’estomac qui se rapproche des talons. Je ne suis pas le seul. Il est plus de midi et quart.

Retour au mess de l’hôtel Aquilon. Il faut se restaurer quasiment au pas de charge. La visite des Chantiers de l’Atlantique STX est prévue pour 14 heures. Elle ne se fera pas pédibus jam bus, ouf !, mais en bus. Pour nous familiariser avec le lieu, nous avons une guide professionnelle. Elle nous remet à chacun un petit récepteur TNT pour capter ses commentaires et un casque de sécurité. Elle nous révèle tout, sauf, ce que nous ne devons pas savoir (Vigie-Pirate veille). Nous apprenons comment se prépare, s’organise et se réalise de A à Z la construction de tous ces bateaux démesurés. Des palaces flottants (l’OASIS & 2) avoisinant 350 m, des hauteurs telles que si le plafond est de moins de 250 pieds, on n’en voit pas le haut. Puis ce portique, tout de rouge vêtu, outil indispensable, qui ne tient pas dans la boîte, pas plus que dans l’appareil photos (il faut du recul) car c’est un géant, géant ! Il sert à assembler les pièces monolithiques d’un puzzle dans la cale sèche. La gestation de ce radoub sera longue…La naissance ! Magnifique ! Le temps pour voguer de ses propres ailes est encore loin, mais la fête sera grandiose.

16 heures ! Je me permets une réflexion récréative sur ce que nous venons de visiter : c’est un spectacle dantesque.

La prochaine visite se profile. Elle est autoguidée. J’entends déjà l’ASDIC qui a stressé, angoissé et bloqué la respiration de bien des sous-mariniers. Le sous-marin à visiter, c’est l’Espadon (le poisson épée). Bien qu’ayant parcouru 17 fois le tour de la terre entre 1960 et 1985, participé à aucun conflit, il eut une mission importante : être ambassadeur au pôle Nord. Désigné comme tel à être le premier submersible français à rompre la calotte polaire. Il mena à bien cette mission en y faisant surface le 8 mai 1964. En y pénétrant, première impression, je ressens cette odeur caractéristique de nos avions militaires (les composants sont sûrement issus du même endroit. Pas vous les amis ?) Je remarque que dans ce dédale (tout en longueur et pour cause) que pour se croiser il faut se présenter avec la taille mannequin et de profil (ils n’enrôlaient que des sveltes) se déplacer lentement, lever les pieds et baisser la tête. Avec 60 hommes d’équipage dans ce tuyau, il parait évident que cela posait bien des problèmes à cette époque. Cela s’est quand même bien amélioré. Mais je reste fidèle à l’A. A. vous savez ? Il y a plus d’air…

Le bus attend. Tous les pèlerins sont là ? Oui ! Direction l’hôtel via Saint Marc, lieu des vacances de Monsieur Hulot …

20 heures : Repas avec animation musicale de Bernard Dumoulin, grand artiste musicien choletais. Quelques airs de 57 -58 nous rappellent des souvenirs émotionnellement bleus.

Durant ce repas de gala, les cadeaux de bienvenue sont remis aux participants : Un assortiment de sel de Guérande pour nos charmantes Dames et une bouteille de Muscadet sur Lie pour les Arpètes. Bravo à PC et BR, maîtres organisateurs de cette belle journée. Merci à vous. Dansons joue contre joue…..

Bonne nuit à demain

Jeudi 5 juin 9 heures. Départ pour une visite panoramique de la baie de la Baule ; 9 kms de plage, la plus grande d’Europe (tout se fera en autobus). Cette baie est située entre les ports de Pornichet et du Pouliguen. Nous avons admiré les villas à architecture unique, les stations balnéaires de renom qui méritent bien le surnom de « drôles de dames ».

Continuons notre périple, nous arrivons dans les marais salants de Guérande. Arrêt à Pradel. Moi qui n’avais comme image que cette carte postale dans mon livre d’école de sciences naturelles, je vais rattraper mon ignorance sur le sujet. Une visite guidée par une personne très qualifiée, nous instruit sur le métier de paludier, de la nature des marais à la chronologie de la récolte. Nous sommes à « terre de sel  », le sel de Guérande.

Le site produit chaque année entre 12 et 15000 tonnes de sel. Les questions fusent. Les réponses sont précises. Une question Monsieur ? Oui, je vous écoute. Par rapport à d’autres sels, qu’est-ce qui différencie le sel de Guérande ? La réponse est lapidaire : Parce que c’est le meilleur ! La définition est sans ambages. Le cours de sciences naturelles en plein air est terminé. Nous filons au musée. Là, chacun et chacune y errent suivant sa sensibilité et son besoin de vouloir savoir.

Déjà midi ! Hop, dans le bus. Bientôt les remparts de Guérande. Nous en faisons le tour. Le « commandant car » nous fait la description des lieux.

Après-midi. 360 degrés, il stoppe devant la porte Saint Michel. Nous voilà partis à la découverte de cette cité médiévale. Elle appartient au réseau national des villes et des pays d’art et d’histoire.

Le temps pousse PC et BR à nous diriger vers le restaurant sélectionné pour ingérer quelques calories. Déjeuner terminé, départ pour un village typique des marais de la Brière : Kerhinet. Ce bourg est acquis par le parc naturel régional de Brière dans les années 1970. Oublié de tous, il offrait un triste visage. En 1973 ce village ne compte plus que 2 habitants, les maisons sont en ruines. Saint-Nazaire et l’attraction de meilleures conditions de vie en ville ont favorisé le départ des ruraux. L’état d’abandon et de délabrement général permet au parc de mener une action exemplaire : la renaissance de Kerhinet. Le but : l’animer et le faire revivre. C’est une réussite ! Son musée en témoigne : centre d’éducation à l’environnement, véritable outil pédagogique à la disposition des scolaires et des universitaires. Aujourd’hui Kerhinet est devenu un site renommé. Il offre un cadre d’exception aux photographes. Je pense qu’il doit aussi attirer bon nombre d’artistes, peintres, poètes, écrivains, musiciens et autres en recherche d’inspiration dans ce lieu de douce quiétude. Depuis les toitures des demeures brièronnes furent restaurées ; coiffées de nouveau de chaume (un toit de chaume dure en moyenne 30 ans). Le jonc a été utilisé jusque dans les années 70. La disparition de celui-ci du marais a entrainé l’utilisation du roseau.

Le parc naturel de Brière est un territoire vivant, attractif et passionnant. Merci PC & BR de nous l’avoir fait découvrir. Romantisme, calme et rêves s’y mêlent.
Le terme de cette visite se prolonge par une balade en chalands à la découverte de la flore et de la faune des marais de Brière.

Ca y est ! Le programme si bien composé par PC & BR est consommé. Un grand merci à eux et à leurs épouses d’avoir magnifiquement organisé ces deux belles journées inoubliables. Cela aura pour effet d’augmenter notre capital souvenir
de P 24 depuis le 7/1/1957. Le mille-feuille s’épaissit.

Pensées affectueuses à tous ceux et celles qui nous ont quittés.

Jacques Leonard

Arpète d’un jour, Arpète toujours.

 

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